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Promise et adorée de Walter Todesco, la ravissante Diane Tulli a elle aussi quelques origines italiennes, surtout via sa souche paternelle. Son arrière-grand-père, Giuseppe Tulli, natif de Bologne en Emilie-Romagne, a en effet débarqué en Belgique en 1921 pour y travailler dans les mines de charbonnage du bassin hennuyer (alors l’un des berceaux de la révolution industrielle) et a ainsi installé sa vie (et sa descendance) à l’ombre des terrils. Dans sa ligne maternelle, en revanche, les racines transalpines sont nettement plus lointaines.
Diane naît en 1984 d’un père gérant d’un magasin de café et d’une mère fleuriste qui a ouvert sa propre boutique après avoir longtemps été commerçante ambulante sur les marchés. Tous deux travailleurs dans l’âme, ayant réussi à mener des affaires plus qu’honorables à force de ténacité et d’intelligence, les parents ont semble-t-il inculqué très tôt à leur fille unique le sens des responsabilités. Dès qu’elle fut en âge d’une certaine débrouillardise, elle s’engagea d’ailleurs à assister l’un et l’autre comme elle le pouvait dans leurs activités respectives. Certains clients des foires et des halles se souviennent probablement encore de cette petite fille de huit ans qui aidait sa maman à disposer fleurs et plantes sur ses emplacements de vente. Diane a toujours été très respectueuse de l’œuvre de ses parents, qui lui ont transmis des valeurs importantes avec un grand naturel et sans jamais se montrer dirigistes. Avec eux, elle a appris le coût de la vie, le mérite, et aussi un certain sens de la réussite. Elle en retirera également une grande ambition.
Son sérieux et sa conscience du devoir se sont encore illustrés lorsqu’à dix ans à peine, alors que sa tante était souffrante, elle prit sur elle de s’occuper temporairement de ses cousins en bas âge.
Si l’estime de Diane pour le parcours de ses parents est indéniable, elle en a retiré là un exemple plus qu’une voie toute tracée à suivre ou un modèle à imiter à tout prix. Très vite empreinte d’une maturité impressionnante, elle a en effet développé une grande force de caractère et de volonté, et s’est façonné sa propre personnalité sans vouloir ressembler à qui que ce soit. Organisée, méticuleuse même, elle est avant tout une jeune fille remarquablement intelligente et cultivée, qui sait que l’affirmation de ses idées passe d’abord par le savoir. Avide de connaissances, elle en sait long sur pas mal de choses et possède également un sens avisé de l’esthétisme. Elle s’intéresse notamment beaucoup à la mode et à la peinture, mais aussi à l’architecture, un domaine dont elle fera même sa voie, professionnellement parlant.
Splendide et hyper féminine, Diane est dotée d’un charme particulièrement stylé. Elle fascine d’ailleurs les gens qui la croisent, mais elle les déroute aussi parfois. Méfiante, elle sait en effet se montrer distante plus souvent qu’à son tour lorsqu’elle l’estime nécessaire, et se laisse difficilement cerner. Ses principes et son exigence l’ont rendue sévère dans le choix de ses priorités comme dans la sélection de ses fréquentations. Elle ne prend jamais d’engagement à la légère et y réfléchit à deux fois lorsqu’une situation est susceptible de lui demander un investissement personnel. D’aucuns peuvent y voir un côté un peu calculateur, mais si Diane accorde difficilement sa confiance, c’est aussi probablement pour mieux la réserver à celles ou ceux, qui, d’après elle, la méritent vraiment. Très sélective mais d’autant plus fidèle en amitié (avec sa grande camarade Carole), elle le sera aussi en Amour, avec Walter, l’homme de sa vie.
Diane a dix ans lorsqu’elle fait la connaissance de Carole Van Zand, adorable tête-en-l’air qui va devenir sa grande amie. Le grand-père de Diane, Mirko Tulli, qui avait quitté il y a bien longtemps son poste d’ouvrier des mines pour devenir torréfacteur (son propre fils, Patrick, ouvrant alors à sa suite un magasin de café), reçoit un jour la visite d’un client antiquaire, lequel déniche par hasard dans sa boutique un petit moulin qu’il estime être une pièce de collection. Cet homme est Théo Van Zand, le père de Carole. Il est en compagnie de sa fille, qui a douze ans, et ce jour-là, la petite Diane est justement présente pour aider son grand-père. Pendant que les deux hommes discutent de l’acquisition de l’objet, les enfants nouent le contact, début de ce qui sera une remarquable amitié. Entre Diane, prudente et réfléchie, et Carole, gosse de riche insouciante, naïve et au tempérament « va-comme-ça-peut » formidablement attachant, va se nouer une magnifique relation de confiance.
En 2002, Diane, alors en année de rhétorique, fait la connaissance de Walter Todesco, jeune et brillant publiciste qui débarque dans son lycée pour y donner des conférences d’information sur les médias. C’est pour Diane la rencontre avec l’homme de sa vie.
Appelé à effectuer plusieurs voyages professionnels à l’étranger cette année-là, Walter emmène Diane visiter successivement Cologne, Edimbourg, Copenhague, Lille et Rome en l’espace de quelques semaines. La beauté et la diversité des différents cadres confortent la jeune fille dans sa vocation d’architecte, et dès la rentrée, elle entame ses études avec une conviction décuplée.
Mais avant tout, Diane a trouvé en Walter celui qui la comprend et qui l’aime en chaque point de sa personnalité, celui auprès duquel elle peut être elle-même, à qui elle peut se donner entièrement.
Elle se sent d’ailleurs également rassurée par la philosophie du « Clan Todesco », dont le caractère élitiste correspond parfaitement à sa propre sélectivité. Elle reste ainsi souvent distante, et en tout cas sur sa réserve vis-à-vis des personnes situées en dehors du cercle. Là réside une illustration tout à la fois de sa personnalité et de sa fidélité absolue à Walter.
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