TRAVELLING ET CONTRE-JOUR

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Le Clan Todesco> Florence Bernier

Née le 14 avril 1982 à Nivelles (Belgique)

Fille de René Bernier et de Stéphanie Bayart

Le parcours de Florence Bernier au sein du Clan Todesco est à dire vrai un peu particulier.

Portrait de Florence Bernier © Philippe EnglebertMagnifique jeune fille aux yeux azur et au sourire enjôleur, Florence semble avoir de tout temps apprécié la vie comme un conte de fées. Il faut dire qu’avec un père écrivain de livres pour enfants et une mère comédienne de théâtre, elle a baigné depuis sa plus tendre enfance dans un univers particulièrement ludique. Ayant un peu de mal à se débarrasser de ce prisme embellissant à travers lequel elle voit le monde extérieur, elle se montre parfois très candide et ne se rend pas toujours bien compte des mauvaises intentions de certaines personnes. Derrière cette tendance à la naïveté, Florence est pourtant une fille très intelligente, en témoignent notamment les brillantes études qu’elle a menées dans le journalisme. De la fibre artistique de ses géniteurs, elle a aussi hérité d’une grande sensibilité, et il semble ainsi que ses émotions exacerbées prennent régulièrement le pas sur tout le reste. En découle son remarquable romantisme, de ceux que l’on ne rencontre que dans les romans, et qui apparaît plus fort qu’elle. Ces traits de personnalité en font assurément quelqu’un de très touchant, d’autant qu’elle dispose par ailleurs de tous les autres atouts pour plaire.

C’est donc dans une ambiance mutine qu’a grandi la jeune Florence, très exactement à Nivelles, où elle se lia d’une grande complicité avec sa petite voisine Doris Veldman. Toutes deux filles uniques de parents attentionnés, Florence et Doris ont tout partagé ou presque, mais en portant souvent sur les choses un regard très différent. Les deux inséparables amies à la silhouette splendide, à la démarche gracieuse et au sourire avenant ont ainsi été surnommées « les deux petites princesses » par leur entourage, tant pour leur charme que pour la sympathie qu’elles ne manquaient pas d’inspirer.Portrait de Florence Bernier © Philippe Englebert Cependant, là où Doris s’est rapidement forgé un caractère affranchi et réaliste, Florence a toujours conservé cette âme d’enfant et cette capacité d’émerveillement qui construisent les grandes passions. Elle croit au destin comme au prince charmant, alors que son amie demeure nettement plus pragmatique et se refuse à un optimisme béat. Certains, à y regarder de plus près, notent aussi une différence dans leur approche de l’apparence, Florence ne misant souvent que sur son naturel et sa spontanéité tandis que Doris est parfois un peu plus sophistiquée. Toujours est-il que malgré quelques divergences de conviction qu’elles ont vu la plupart du temps comme des détails, sinon des sources d’enrichissement, elles ont tissé ensemble un passé commun inestimable.

Armée de sa formidable joie de vivre et de ses certitudes qui la pré-programmaient pour le bonheur, Florence s’est parfois lancée à corps perdu dans des amours de jeunesse stériles mais pourtant formidablement sincères, et qui n’ont jamais entamé sa foi en la promesse d’un grand idéal. Doris, en dépit de son cynisme amusé et quelque peu second degré, l’admire en tout cas pour son enthousiasme débordant.

Un enthousiasme que Florence a aussi et surtout investi dans son métier. Très tôt attirée par le métier de journaliste, elle a effectué dans ce domaine des études fructueuses, et a révélé un immense talent dès ses premiers stages en milieu professionnel. Employée d’un magazine féminin, elle s’est ainsi spécialisée dans la presse écrite, en écrivant d’abord des chroniques sur le bien-être et la diététique. Mais c’est à l’occasion d’un article sur les couturiers branchés qu’elle fera la connaissance du producteur Walter Todesco et de son associé Jean-Frédéric Desaever, leur société réalisant justement une émission sur ce sujet. Elle entretiendra alors une collaboration avec Estelle Sandeno, styliste et compagne de Jean-Fred. Celle-ci, évidemment très au fait de la haute couture, lui donnera le goût de se tourner plus encore vers la mode. Couvrir les défilés et relater les tendances deviendra ainsi le dada de Florence, qui espère pouvoir un jour diriger l’édition de sa propre revue.

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