TRAVELLING ET CONTRE-JOUR

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Olivier Vaughn

Karma n'est pas une fin, mais un début !

On ne s'en doute pas forcément mais, à Mons, le cinéma existe bel et bien en dehors du remarquable complexe Imagix, des projections thématiques du Plaza Art ou de l'annuel Festival du Film d'Amour.

Angelica Petteno maquille Olivier Vaughn © Philippe EnglebertAinsi, à la 15ème édition du Film du Court Métrage de Charteroi, le réalisateur montois Olivier Vaughn a proposé au public « Karma DV », une fiction de trente minutes. Une « mise en oeil », en quelque sorte, puisqu' il s'agit là du premier épisode d'une authentique saga.

Initiateur d'un projet porté à bout de bras par toute une équipe de cinéphiles convaincus, il nous résume :
« Karma DV le premier chapitre d'une série intitulée Travelling & Contre-Jour. Viendront ensuite Cicero, moyen métrage de 45 minutes, puis le long métrage donnant son titre à l'ensemble : Travelling & Contre-Jour.
Et il y aura même un dernier volet, intitulé Flash Forward. Une sorte de clip cinématographique annonçant les orientations futures et le devenir des principaux prota-gonistes... ».

Point commun entre ces réalisations?

«L'originalité réside justement dans le fait que les films peuvent être envisagés de façon autonome car chaque scénario est, en lui-même, cohérent. Néanmoins, des personnages récurrents assurent la continuité d'une histoire plus complexe. D'ailleurs, lorsque le tout s'assemblera, une nouvelle grille de compréhension s'ébauchera.»

Peut-on déjà la révéler aux lecteurs?

« Grâce à une caméra subjective qui évolue au coeur même de l'action, on découvre progressivement une galerie de personnages répartis en deux groupes a priori distincts.
L'un formé autour de Valentine, vidéaste amatrice curieuse de nature, l'autre autour de Walter Todesco, un professionnel de l'audiovisuel.
Mais les choses sont souvent moins simples qu'elles ne paraissent de prime abord... »

« L'originalité réside dans le fait que les films
peuvent être envisagés de façon autonome ».

Tournage de Travelling & Contre-Jour © Angelica Petteno

Vos impressions, après la première projection publique ?

« D'excellents retours, tant du point de vue des spectateurs présents que des professionnels rencontrés. Nous avons noué beaucoup de contacts mais pas question d'en parler avant que des collaborations soient concrétisées.

Ce genre de rendez-vous est forcément indispensable pour se situer dans le milieu. J'ai d'ailleurs aussi inscrit le film aux festivals de Paris et de Brive, où il doit passer prochainement le cap des sélections.
On croise les doigts et on continue d'y croire... »

Prochain tournage ?

« En principe, durant tout le mois de juillet, toujours dans la région de Mons et avec une équipe encore renforcée. J'ajouterai que la saga initiale est appelée à se prolonger par d'autres projets parallèles. On envisage déjà des épisodes 5, 6 et 7 : ils devraient encore donner un éclairage et un souffle nouveaux ».

Le moins que l'on puisse écrire, c'est que l'audacieux réalisateur montois a de la suite dans les idées. Formons donc des voeux -pas pieux !- pour que son dynamisme trouve les relais indispensables quand on désire pousser les portes de la gloire. Car dans un 7ème Art qui est, aussi, un fameux business, l'originalité d'un projet, le talent d'un créateur et le dynamisme d'une équipe ne suffisent pas toujours à crever le grand écran.
Mais notez qu'à l'origine, Saint-Georges aussi partait battu contre le Dragon...
Jidel.

Crédit photos : Angelica Petteno et Philippe Englebert.

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