TRAVELLING ET CONTRE-JOUR

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Valentine et les Autres> Stéphane Martin

Né le 6 mai 1978 à Charleroi (Belgique)

Fils d’Etienne Martin et de Catherine Sanchez

Portrait de Stéphane Martin © Angelica PettenoDisc-jockey branché, tombeur invétéré, Stéphane a tout du garçon communicatif et bien dans sa peau, du moins à première vue. Il a le contact aisé et se crée facilement des amis. En société, il cherche rarement les problèmes, conservant contre vents et marées son étiquette de type « relax » et volontiers accommodant.

Séducteur par vocation et un peu « fashion victim », Stéphane joue surtout avec les apparences. Ses allures de gentil bad-boy suffisamment marginal pour susciter la fascination mais assez policé pour ne pas se faire détester des plus sages cristallisent en effet sa tendance constante au compromis. Il est d’ailleurs assez fréquent pour lui de retourner sa veste en matière de goûts artistiques ou de convictions idéologiques dès qu’il sent qu’il faut suivre le vent, bien qu’il fasse tout pour se donner l’image d’un jeune homme décidé n’ayant nullement besoin de l’opinion des autres. C’est d’ailleurs ce qu’il tente d’affirmer par sa façon de parler assez directe, ou plus encore par sa manière d’aborder les filles, un domaine dans lequel il ne va pas par quatre chemins. Pour les sujets moins légers, en revanche, et dès qu’il faut gratter plus loin que son physique de charmeur, il recule souvent de trois pas après avoir avancé de deux.

Son souci quasi obsessionnel de plaire l’emmène ainsi dans de nombreux dilemmes et l’empêche de construire de véritables projets à long terme. L’existence de bohême qu’il se plaît à mener en est une conséquence directe, tout comme elle illustre également son envie de paraître rebelle.

Stéphane ne provient pourtant pas d’un milieu extrêmement original. Son père est un tranquille courtier en assurances, spécialisé dans la R.C. automobile, tandis que sa mère, Française d’origine, est longtemps restée sans emploi, s’occupant notamment des enfants en bas âge, avant de reprendre un poste de caissière dans un supermarché. Stéphane a une soeur prénommée Annabelle, sa cadette de trois ans. Ils sont nés à Charleroi, sur les bords de la Sambre, et ont résidé en famille à Marcinelle, l’une des quinze sections de l’entité.

Peut-être inspiré par sa ville natale, berceau de la bande dessinée, Stéphane s’est très vite intéressé à l’art. Fan de comics et du journal de Spirou lorsqu’il était petit, il se découvrit surtout, adolescent, une passion pour la musique. C’est en la combinant avec son goût pour les soirées endiablées qu’il se prédestina à devenir D.J. Il a bien testé quelques petits boulots de vendeur à droite et à gauche, mais rien de plus que du pur alimentaire, et du très éphémère. Il avait décidé que les platines et les discothèques seraient sa voie.
Lorsqu’il décida de s’émanciper, Stéphane partit s’installer dans la région d’Ath, où il fit la connaissance d’un autre artiste, le photographe Christophe Therssen. C’est en allant mixer dans plusieurs clubs entre le Hainaut et le Namurois qu’il rencontra les cousines Valentine et Nathalie Lonsart, ainsi que leurs bandes respectives. Les circonstances et les affinités le rapprocheront beaucoup plus de la première que de la seconde, même si les deux factions restent liées, à l’occasion. Dragueur sans trop avoir l’air d’y toucher, Stéphane a d’ailleurs été vu à plusieurs reprises en « compétition » sur ce point avec le barman Benjamin Dubreuil, coureur de jupons notoire, avec qui il partage d’ailleurs un certain nombre de points communs.

Portrait de Stéphane Martin © Angelica PettenoEn plus de son travail, parfois bien aléatoire, comme disc-jockey, « Steph » s’est lui-même lancé dans la composition musicale, en solo ou de temps en temps via des groupes, lesquels n’ont jamais tenu bien longtemps. Il a assurément un certain talent mais se perd facilement en conjectures, changeant de style comme de chemise au gré de ce qui serait prétendument « à la mode ». Ses propres références pouvant varier de David Guetta à Dream Theater, il s’est essayé à l’électro, au rock progressif, au métal et même à l’acid-jazz. Derrière ses hésitations, Stéphane cherche, sans vouloir l’admettre, un modèle, des repères qui le rassurent. Une manie qui ne lui permet pas de réellement se forger cette singularité à laquelle il aspire.
Il a pris en exemple la réussite d’un certain Walter Todesco, qu’il connaît un peu sans en être vraiment très proche. Mais le fait est que Stéphane, à force de danser d’un pied sur l’autre, a du mal à s’affirmer et à se faire un nom. Il ne s’en plaint pas plus que de raison, fort heureusement, mais il ne se défait pas de sa manie de l’opportunisme, la même qui l’habitait déjà lorsque, petit enfant, il se donnait de fausses allures de meneur en se faisant l’instigateur de jeux inventés par les autres.

Derrière tout ceci, cependant, la sincérité de son amitié pour Valentine et les autres ne se discute pas. La complicité qu’il entretient avec ses camarades est tout simplement inaltérable. Grand complice d’Eric Prévost en particulier, il est aussi très lié aux filles du groupe, souvent par des relations ambigües. Avec la lubrique Alexandra Tombacq, les rapports de séduction sont ostensibles, mais très artificiels, et visent un pur divertissement. Quelque part, elle est probablement pour Stéphane une conquête trop facile, et au-delà de ses aventures avec elle, il est plus attiré par Valentine, qui l’intrigue car il a davantage de difficultés à la cerner.

Plein d’humour et de répartie, Stéphane est en tout cas un joyeux fêtard qui sait ce que s’amuser veut dire.

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