TRAVELLING ET CONTRE-JOUR

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Valentine et les Autres> Sylvie Sprimont

Née le 16 août 1977 à Liège (Belgique)

Fille de Jean-Denis Sprimont et de Joséphine Paulus

Sylvie Sprimont est la cousine de Marion Paulus, et pour tout dire, elle partage avec elle le même caractère difficile. Il est vrai que suite aux déboires des parents de Marion, les deux jeunes filles ont été en grande partie élevées ensemble, et leurs chamailleries continuelles les ont conduites à s’endurcir au contact l’une de l’autre.Portrait de Sylvie Sprimont © Olivier Vaughn

Native de Liège (surnommée la « Cité Ardente »), Sylvie a grandi non loin du quartier très animé du Carré. Enfant, elle a très vite posé les bases d’un caractère bien trempé. On ne peut pas dire qu’elle ait fait d’épouvantables crises comportementales, mais il est un fait qu’elle ne s’en est jamais laissé compter pour quoi que ce soit, et qu’elle accuse depuis toujours une certaine aversion pour les ordres qu’on lui donne. Si elle a mené un parcours dont ses parents n’ont pas à se plaindre, ces derniers ont néanmoins dû user avec elle de beaucoup de patience.
Son père, Jean-Denis Sprimont, est chef de gare. Sa mère, Joséphine Paulus, est traductrice. Elle travaille pour un centre de documentation et est spécialisée en néerlandais et en allemand. C’est peut-être grâce à elle que Sylvie s’est, elle aussi, tournée vers l’apprentissage des langues, mais un peu par esprit de contradiction, elle a pour sa part opté pour l’espagnol et le japonais… Le fait est assez révélateur de l’esprit de la jeune fille, qui n’est pas insensible aux opinions extérieures, et qui pourtant veut systématiquement faire preuve d’indépendance. Ainsi lorsqu’elle suit un mouvement déjà amorcé par un autre donnera-t-elle invariablement l’impression d’en avoir été elle-même l’initiatrice.

De l’âge de sept ans et demi jusqu’à son quatorzième automne, Sylvie a partagé son enfance avec sa cousine, Marion Paulus, plus jeune de presque quatre années.
Son père, Edgar Paulus, étant en proie à de sérieux problèmes judiciaires et sa mère victime d’une dépression, la petite Marion fut en effet placée temporairement par le juge chez sa tante, Joséphine Paulus, la sœur du géniteur. Avec son époux Jean-Denis, celle-ci prit donc soin de l’enfant.
Contraintes de mettre en commun le toit, la table, leurs jeux de petites filles et de nombreux moments de la vie quotidienne, les deux cousines se sont mené une cohabitation assez infernale, où les disputes ont la plupart du temps régné en maîtres. Leur opposition, bien que marquée du sceau d’une estime mutuelle qu’elles hésitent à s’avouer, fut bien réelle et persiste encore aujourd’hui.
Il est un fait que Sylvie a pour habitude de monter rapidement sur ses grands chevaux, et éprouve souvent des difficultés à soutenir une confrontation d’arguments de manière paisible. L’héritage du passé est à ce titre toujours bien présent.

Intelligente et décidée, Sylvie Sprimont a mené ses études avec fruit, malgré une certaine tendance à résister à l’autorité de ses professeurs. Multilingue et titulaire d’une licence en sciences économiques, elle a alors déniché un poste dans le secteur bancaire, où elle a remarquablement progressé. Son côté un peu sectaire ne lui a pas enlevé la compréhension du système hiérarchique d’une entreprise, et sa carrière l’a même amenée à une fonction de cadre supérieur en 2005, après seulement cinq années d’ancienneté professionnelle.

Portrait de Sylvie Sprimont © Raphaël ScuflaireAmbitieuse et un peu dans le style « working-girl », Sylvie Sprimont est l’antithèse de la femme soumise. Elle aurait probablement mal supporté un homme qui ne lui permette pas de porter la culotte ni de prendre elle-même les grandes décisions…
C’est en 1999 que Sylvie, alors en dernière année à l’université, fait la connaissance de Damien Detal, sur lequel elle va fixer son choix de manière aussi absolue que judicieuse, semble-t-il. Car si de prime abord, Damien et Sylvie forment un couple assez typique, on ne peut nier que leur harmonie s’appuie sur une complémentarité provenant avant tout de leurs dissemblances.

Damien, malgré sa profession d’assistant social qui l’amène à se tourner vers les autres, a une tendance naturelle à rester en retrait. Son attitude mesurée peut parfois paraître à la limite de l’apathie mais elle correspond en tous points aux attentes de sa compagne, nettement plus épidermique et peu encline à supporter la contradiction. Qui plus est, l’absence de tonus de Damien donne à Sylvie tous les prétextes voulus pour le secouer, et lui permettent d’asseoir ainsi son rôle dominant. Dans cette union asymétrique formée par les deux tourtereaux, chacun a pu trouver en l’autre ce qui manquait à sa propre vie. Ici, une bonne dose de piment, là, un peu de tempérance. Sylvie deviendra Madame Sprimont-Detal en juillet 2001, à l’issue d’un mariage pluvieux, qui devait donc s’annoncer heureux.

Cependant, en-dehors du ménage, le caractère fort de Sylvie pose davantage de problèmes. Ses meilleurs amis sont évidemment Valentine Lonsart et son petit groupe, déjà habitués à l’absence de calme en raison de leurs personnalités tumultueuses. Mais les rapports ne sont pas toujours simples. Assez intransigeante, Sylvie s’agace vite des grandes phrases d’Eric et des indiscrétions de Val. Elle a en revanche nettement plus d’indulgence pour le lymphatisme de Christophe Therssen, qu’elle essaye d’aider de son mieux. Elle connaît aussi un peu la bande à Nathalie Lonsart, la cousine de Valentine, mais elle s’en est un peu éloignée. Probablement en partie parce que Marion Paulus, avec qui ses relations restent tendues, s’en est pour sa part fortement rapprochée. C’est pourtant en compagnie de Marion qu’elle fit la connaissance à la fois de Valentine et de Nathalie, lors d’une sortie en concert pour un festival de rock en septembre 1998.

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