TRAVELLING ET CONTRE-JOUR

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Née le 10 octobre 1985 à La Hulpe (Belgique)

Fille de Luca Todesco et de Béatrix Gevaert

Portrait de Vanessa Todesco © Philippe EnglebertPetite soeur de Walter et de Gina, Vanessa est la benjamine des Todesco, troisième enfant de Luca Todesco et Béatrix Gevaert, un couple relativement dépareillé qui a pourtant connu ses moments heureux avant la tourmente. Elle n’a que cinq ans lorsque ses parents se séparent, et n’a du caractère inconstant de son père que des souvenirs très diffus.

Réservant peu de temps aux conjectures, elle a rapidement fait montre d’un esprit ultra positif et porté vers l’action, qui ne lui a jamais laissé l’occasion de gamberger. Parmi ses premiers centres d’intérêt de petite fille, Vanessa s’est d’abord passionnée pour la généalogie. Elle apprit ainsi que sa ligne paternelle était issue d’une dynastie italienne particulièrement influente dans la région de Côme et de Bergame (bien que le patronyme soit apparemment d’origine vénitienne), et se pencha également sur ses racines maternelles, essentiellement belges pour leur part, mais couvrant des régions très diverses du Royaume. Nombre de ses ancêtres dans cette branche, à l’image des Grémont et des Wandregnies, sont en effet originaires du Hainaut, mais d’autres sont de descendance entièrement flamande, comme les Van Steertegem. Les Vervoort et les Gevaert, dont Béatrix provient également, semblent même partager totalement leur ascendance entre les Flandres et le Borinage. Une petite ramification remonte encore jusqu’au Pays-Bas, via une aïeule prénommée Adelheid.
Fascinée par la diversité de son propre arbre généalogique et par l’histoire de ses ascendants, Vanessa s’était là découvert son premier attrait pour la complexité de la société humaine en général. Cela la mènera plus tard vers une carrière d’anthropologue.

Fort proche de sa mère (une pédagogue très ouverte d’esprit, qui a conservé la garde des trois enfants), mais aussi de son frère et de sa sœur, Vanessa est totalement ancrée dans le ciment de la fratrie Todesco, autour de laquelle se formera ainsi un « Clan » très sélectif, et uni par une extraordinaire solidarité. Comme Walter et Gina, elle entretient encore quelques rapports occasionnels mais toujours agréables avec son père, commercial dans l’industrie de l’acier et qui, après son divorce, a poursuivi ses affaires du côté de Londres. Vanessa en tête, les trois enfants conservent d’ailleurs d’excellents contacts avec leurs grands-parents paternels et aiment les y retrouver en vacances, quand ils le peuvent, dans leur Lombardie natale. C’est là que Vanessa eut connaissance de nombreux détails relatant le passé glorieux de la lignée Todesco, famille de commerciaux et de dignitaires importants. Outre une inclination pour la recherche des anecdotes historiques et des petits secrets, elle retira également de ses séjours en Italie un grand amour des voyages et un désir d’exploration. Sa future profession semblait donc bien tracée, d’autant que la passion des cartes et des atlas lui avait déjà été transmise par sa mère, d’abord professeur de géographie avant d’être promue directrice-adjointe d’école.

Portrait de Vanessa Todesco © Olivier VaughnSi Vanessa n’a jamais porté de jugement hâtif sur son paternel, elle n’en garde pas moins par rapport à lui une impression lancinante qui persiste à la tarauder.
En effet, malgré un charme fou, Vanessa n’est pas vraiment avide de relations sentimentales, et a même plutôt tendance à repousser les prétendants de manière quasi inconditionnelle, au grand désespoir de ces derniers. Le comportement inconstant voire volage de son père, dont elle ne se souvient pas personnellement mais qui lui a été rapporté, a causé chez Vanessa une méfiance tenace à l’égard des entreprises de couple, que l’exemple réussi de Walter réussira à peine à atténuer. En réalité, la seule image masculine qui la rassure est celle de son frère, et c’est chez lui qu’elle va chercher le soutien et la protection lorsqu’elle en a besoin.

Ce petit paradoxe, probablement le seul qui l’habite, n’empêche toutefois pas Vanessa de rester d’un naturel extraordinairement agréable et d’un positivisme remarquable avec chacun. Toujours conciliante et de bonne humeur, arborant un large sourire dont elle ne se dépare jamais, elle a pour habitude de toujours voir les choses du bon côté.
Elle nourrit d’ailleurs de grands idéaux d’humanisme et de dévouement jusque dans ses aspirations professionnelles. Avec dans le cœur beaucoup d’enthousiasme, elle s’est lancée sans hésitation dans ses études en anthropologie dès sa sortie du cycle secondaire. Elle s’y montre aussi brillante que consciencieuse, et ne rechigne pas au travail. Sa formation l’a déjà amenée à différents stages à l’étranger, notamment en Australie, qui l’a vue s’intéresser à l’histoire des peuplades aborigènes du Grand Désert de Victoria, et au Canada, où elle s’est également découvert une vocation pour la défense de l’environnement. Elle finira cependant par se spécialiser dans une étude comparée des différentes mythologies et religions comme fondement des structures institutionnelles des différentes sociétés. Il s’agit là d’un domaine qui n’avait pas directement retenu ses faveurs, mais vers lequel elle se tournera suite à une discussion a priori anecdotique avec une de ses grandes amies, Jessica Sinclair.

Jessica, petite blonde timide et réservée, était sa camarade de classe à l’athénée, tout comme la très enjouée Emy Freim (qui l’était déjà pour sa part depuis l’école primaire). Les trois filles sont toujours restées unies par une profonde amitié, qui a conduit tout naturellement Emy et Jess à nouer des liens avec l’ensemble de la fratrie Todesco.

Vanessa est également très admirative du succès de son frère Walter, devenu producteur et réalisateur pour la télévision, et avec qui elle entretient une complicité particulièrement marquée.

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