TRAVELLING ET CONTRE-JOUR

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Le Clan Todesco> Walter Todesco

Né le 13 avril 1978 à La Hulpe (Belgique)

Fils de Luca Todesco et de Béatrix Gevaert

Portrait de Walter Todesco © Angelica PettenoHéritier, par sa ligne paternelle, de la renommée d’une dynastie qui a marqué la région de Bergame et du Lac de Côme, Walter Todesco a toujours mis un point d’honneur à tracer lui-même sa propre voie. Il a pour parents Luca Todesco, riche industriel issu d’une puissante famille lombarde, mais ayant émigré en Belgique pour raisons commerciales, et Béatrix Gevaert, prof de géographie puis directrice-adjointe d’un établissement scolaire dans le Brabant Wallon. Walter sera leur premier enfant, et aura deux sœurs : Gina et Vanessa.

Les trois bambins, très unis, grandissent sans histoire dans la convivialité apaisante d’une villa familiale au style très cosy, jusqu’à la séparation du couple parental. Luca Todesco (qui quitte alors la Belgique pour poursuivre ses affaires à Londres) et Béatrix Gevaert divorcent en 1990, après quatorze années de mariage. Walter a douze ans à l’époque, et va tirer de cet événement une forme précoce de maturité, en devenant l’homme de la maison. Il se fait ainsi rapidement le grand protecteur de ses deux petites sœurs, un rôle qui lui va comme un gant. Walter, Gina et Vanessa, qui sont restés très proches de leur mère, femme au tempérament relax et débridé, n’en ont pas pour autant condamné leur père. Encore aujourd’hui, ils entretiennent avec lui des rapports certes très épisodiques, mais nullement hostiles, et ils aiment à retrouver de temps à autres, en villégiature, les terres de Lombardie qui ont accueilli tant de leurs périodes de vacances lorsqu’ils étaient petits. Ils se sont seulement beaucoup interrogés sur les raisons qui ont amené la rupture de leurs parents, sur ces « histoires de grands » qui ont échappé à leur innocence d’alors.

Cette situation familiale a probablement encore renforcé, chez Walter et ses soeurs, le sentiment de solidarité inébranlable qui les lie depuis leurs premiers pas. Déterminés à faire leur chemin quelles que puissent être les circonstances et à toujours se serrer les coudes, ils ont ainsi façonné leur petit « Clan », que rien n’allait pouvoir démanteler. A l’intérieur de ce cercle, tracé autour de Walter, seuls entreront leurs véritables proches, leurs vrais amis, ceux avec qui ils entretiendront une confiance indéfectible. Parmi ceux-là seront, notamment, Diane, Jessica, Doris ou encore Emeline « Emy » Freim, camarade de classe de Vanessa dès la plus petite enfance, et qui deviendra aussi la grande confidente de Walter. Il est d’ailleurs à noter que ce dernier semble forger son destin au milieu d’une gent féminine très présente autour de lui, une situation dans laquelle il paraît se complaire, peut-être un reflet de son désir d’être encadré de façon enviable. Très habile en société et soucieux de son image à l’extérieur, il ressent au fond de lui le besoin d’être reconnu pour ce qu’il est autant que pour ce qu’il accomplit. Il a d’ailleurs constamment à cœur de se conduire en parfait gentleman et a l’art de se faire apprécier.

A la fois artiste dans l’âme, ambitieux et doué pour les études, Walter a suivi un cursus assez complet en communication multi-média et en sociologie, très attiré qu’il était par le monde culturel, mais aussi par les sciences humaines (un domaine qui sera aussi celui de prédilection de ses deux sœurs, Gina se tournant vers la psychologie, Vanessa vers l’anthropologie). Il apprend aussi beaucoup en termes de marketing grâce à Solange Bruning, une experte de la finance et de l’économie qui fut un temps une jeune collègue enseignante de Béatrix. Son parcours l’amène dans un premier temps à effectuer des stages en réalisation, avant de le lancer à vingt-trois ans à peine, dans une carrière d’indépendant comme publiciste. Son inventivité et son culot compensent largement son jeune âge, et Walter décroche rapidement quelques contrats en or, à mesure que son carnet d’adresses se remplit avec une étonnante facilité. Sa période publicitaire ne sera cependant qu’une étape, car Walter est apparemment déjà prêt pour d’autres sommets. Début 2002, il fait la rencontre de Jean-Frédéric Desaever, petit génie de la technologie audio-visuelle, qui va devenir son associé. Quelques mois plus tard, Walter monte ainsi, avec l’aide de son nouveau compère et celle de Solange Bruning, sa propre société de production, « Real & Motion Pictures », essentiellement active en télévision (conception, production et réalisation de documentaires, reportages et spots commerciaux). Le succès est fulgurant, et la société prospère à grande vitesse. Walter, en grand patron, reste cependant fidèle à sa ligne de conduite, celle d’une entreprise efficace, à structure réduite, basée avant tout sur des liens de confiance et un authentique facteur humain. Ainsi s’offre-t-il le luxe de s’entourer exclusivement de gens qu’il connaît parfaitement et qu’il apprécie (à titre d’exemple, sa grande amie et complice Emy Freim est devenue son assistante réalisatrice). Soucieux d’une véritable éthique télévisuelle, il tient également beaucoup à l’indépendance de sa structure, et réalise essentiellement des concepts « clés sur porte », de manière à garder un contrôle éditorial absolu sur ce qu’il fait.

Portrait de Walter Todesco © Philippe EnglebertSon aisance en matière de communication, son flair dans ses prises de décision et son subtil alliage de réflexion et de tempérament passionné sont autant d’éléments qui, combinés aux grandes compétences de ceux (et celles) dont il s’entoure, forgent les clés de son succès.
Walter a installé ses activités dans le Hainaut, une province de Belgique qui est d’ailleurs celle d’un grand nombre de ses aïeux dans la ligne maternelle, et à laquelle il est particulièrement attaché depuis son plus jeune âge. Il y a d’ailleurs installé ses bases dès la fin de ses études, lorsque, encouragé par l’expérience pédagogique de sa mère, il a commencé à donner quelques cycles de conférences dans le domaine des médias. C’est précisément dans des établissements de cette région qu’il parvint à décrocher ses premières charges comme jeune conférencier.
On le sait parfois moins, mais en coulisses et à titre plus anecdotique, il est aussi un très honnête joueur amateur de snooker, et un grand fan de Peter Ebdon.

Connaissant déjà sur le bout des doigts les valeurs de la fraternité et de l’amitié, Walter devait encore découvrir le grand Amour. A ce titre, l’événement de sa vie est assurément sa rencontre avec Diane Tulli, celle qui était faite pour partager son destin. Il fait sa connaissance en 2002 également (une année décisive) alors qu’il est en relation avec plusieurs instituts scolaires hennuyers dans le cadre de son programme pédagogique. Diane a alors à peine dix-huit ans, et est rhétoricienne dans l’une de ces écoles. Leur relation débute officiellement quelques semaines plus tard, et les deux jeunes gens deviendront inséparables. Entre Diane, jeune fille extraordinairement charismatique aux principes clairement établis, et Walter va en effet se nouer une complicité, une compréhension, une confiance que les mots ne peuvent pas exprimer, et surtout un sentiment d’une force exceptionnelle, garantie de leur bonheur exemplaire. Walter a lui-même encouragé sa compagne dans la belle carrière d’architecte qu’elle se prépare, et les deux jeunes gens, mus par des valeurs communes, se sont toujours épaulés l’un l’autre de façon remarquable en toutes leurs entreprises.

Comblé par l’affection et la fidélité de Diane, Walter construit chaque jour avec elle la plus remarquable des réussites, celle de leur vie privée.

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