TRAVELLING ET CONTRE-JOUR

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Naissance de l’Equipe et Construction de l’Aventure…

Introduction
Aux Origines
Début du Projet
Les Choses Sérieuses Commencent
Le Long-métrage et ses Suites

Introduction

Travelling & Contre-Jour est avant tout une histoire profondément humaine. Elle est aussi un reflet particulièrement saisissant de tout ce qui s’est passé en coulisses, de tout ce qui a donné naissance au projet et qui l’a nourri jour après jour.

Une formidable aventure faite d’abord de rencontres, et à laquelle il est même difficile de trouver un point d’origine précis, tant chaque détail aura eu son importance au long d’un chemin dont on dirait à présent qu’il était comme tracé d’avance par la destinée…
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Aux Origines

Petit flash-back en 1994. Sur la scène d’une salle de gym transformée pour l’occasion en théâtre, quelque part sur l’Avenue Maistriau à Mons, dans la province belge du Hainaut, un groupe de jeunes ados, élèves en secondaire à l’Athénée Marguerite Bervoets, montent leur premier spectacle (sketches, animations scénarisées, danses, musiques) devant un public important. Une expérience qui restera gravée dans la mémoire de tous, mais dont l’impact aura peut-être été plus grand encore pour certains. Parmi les acteurs de l’époque se trouvaient Olivier Vaughn, Karen Chu, Michaël Aris et Nicolas Auquier, tandis qu’à la régie, on recensait les noms de Romuald Dumonceaux et de Bérenger Dufromont…

Les années ont ensuite passé, les ados ont grandi. Tous happés dans des directions différentes par des études supérieures ou universitaires, puis par l’entrée dans la vie professionnelle, les copains d’alors ont chacun suivi leur route sans se perdre totalement de vue. Deux d’entre eux persistent d’ailleurs dans le domaine artistique. Pendant que Nicolas Auquier montait son propre groupe de rock, Olivier Vaughn, devenu entre-temps juriste et ayant parallèlement travaillé l’art du spectacle, s’est même lancé ponctuellement dans la production musicale, probablement inspiré par sa mère pianiste. Il va alors, pendant un temps, se partager entre un studio d’enregistrement bruxellois et son nouveau métier de professeur de droit dans les hautes écoles de sa région montoise. C’est ainsi l’époque de son partenariat avec le brillant musicien et ingénieur du son Gil Robert (ex-bassiste du groupe Walpergis Volta), avec qui il fonde un label musical associatif qui sera le tremplin de nombreux projets. Un jour, lors d’une après-midi d’audition dans leur studio de la Rue Victor Oudart se présente pour un casting vocal une certaine Cécile Sartorius, alors étudiante et qui retrouve tout simplement son professeur de l’autre côté de la cabine son …
Propulsé dans l’événementiel par les activités du label « Sound & Vision », Olivier Vaughn multiplie les contacts, côtoie réalisateurs, clippeurs et artistes de tous ordres, construit son expérience, nourrit son univers artistique. Rattrapé par d’autres priorités professionnelles, il doit bientôt refermer la parenthèse musicale mais il reste en contact avec Gil Robert et les deux équipiers se promettent de continuer leur collaboration dès que possible.
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Début du Projet

Prise de vue de Travelling et Contre-Jour à la mer belge © Angelica PettenoC’est alors qu’Olivier Vaughn va prendre la décision de franchir un cap, et de monter son propre projet de réalisation cinéma. Il est prêt à prendre tous les risques et à le financer en personne, avec les moyens du bord mais de la façon la plus professionnelle possible. Reste encore à former l’équipe sans laquelle rien n’est envisageable. Là encore, une nouvelle rencontre s’avèrera décisive, celle avec Philippe Englebert, ingénieur du son, cadreur, monteur et réalisateur pour la télévision, et ex-critique cinéma pour la radio. La base de leur première discussion : le scénario qu’Olivier Vaughn a dans ses tiroirs depuis quelques mois, une histoire en laquelle il croit, et que Philippe va immédiatement relayer de son enthousiasme. A partir de là, les choses vont se mettre en place. Olivier Vaughn prend en charge la production et la réalisation du projet, Philippe en sera le chef opérateur. A leurs côtés, Angelica Petteno (alias Alicia Evens), la compagne de Philippe, réunit les qualités de comédienne, maquilleuse et infographiste, et rapidement, un petit noyau se forme. Axel Louvrier, ami d’Olivier Vaughn et géniale bête d’improvisation, est enrôlé par le metteur en scène, qui fait également confiance aux jeunes Aurélie Russello (l’une de ses premières pupilles) et Emilie Picou, deux autres talents bruts qu’il repère pour leur charisme, ainsi qu’à Laura Laune, élève en arts parlés à l’académie, qui devient la benjamine de l’équipe. Puis c’est par une première annonce de casting de bouche à oreille que viennent s’ajouter avec bonheur Marie Godfroid (stagiaire en réalisation et formée à l’école Parallax en art dramatique) et la comédienne Amelia LaPaglia. La vidéaste Maggy Cambien offre également son soutien, et mettra d’ailleurs plus tard sa pierre à l’édifice de la post-production de Karma DV. Avec le concours de Françoise Boulanger et Raphaël Scuflaire (qui viennent efficacement compléter une première distribution) et l’appui de quelques aides ponctuelles, c’est ce petit groupe qui se lance, en août 2004, dans ses premiers essais de tournage. Confronté à la réalité d’un plateau de cinéma, le team se teste, expérimente, mesure l’ampleur de la tâche. Se soude aussi. La motivation et la foi y sont pour de bon. Il faudra du travail et une sérieuse organisation, mais l’objectif peut être atteint et la recette est déjà trouvée. Olivier Vaughn a sa ligne de conduite bien tracée, et reste fermement décidé à mener le bateau avec ceux qu’il aura choisis, avec ses vrai(e)s ami(e)s. L’équipe travaillera sans aide financière extérieure pour conserver sa pleine indépendance. L’histoire est parfaitement en place, elle aussi, mais son créateur la veut également nourrie par le vécu des intervenants, et certains rôles seront d’ailleurs adaptés voire réécrits en fonction de leurs interprètes. Pour encadrer cette aventure de coeur, Olivier Vaughn produira sous son propre label, « Real & Motion Pictures », en seule association avec « Oké Production », le studio de Philippe Englebert.
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Les Choses Sérieuses Commencent

Cette fois, la saga peut commencer à se mettre en place. Des mois de préparation seront nécessaires, et chacun y est préparé, car ce projet de longue haleine va devenir celui de tous.

C’est l’instant que choisit Olivier Vaughn pour consolider son groupe en vue des tournages définitifs, et qu’il va rappeler ses premiers équipiers, qu’il n’a jamais oubliés. Gil Robert intègre ainsi la technique et se chargera de la musique des films. Ce sont ensuite Nicolas Auquier et Michaël Aris qui se voient chacun proposer un rôle, et qui vont répondre sans hésiter à l’appel de leur camarade, celui avec qui ils avaient partagé les planches de ce fameux spectacle, plus de dix années auparavant… Dans le même temps, Olivier Vaughn s’adjoint le concours de la professeur d’art dramatique Daphné Cornez comme assistante à la mise en scène, de la comédienne professionnelle de l’INSAS Naïma Ostrowski, ainsi que de Julie Coton (élève de Naïma en académie et amie de longue date d’Olivier) et de la talentueuse autodidacte Cindy Florès, pour enrichir un imposant casting féminin.

C’est aussi, pour Olivier Vaughn, le moment de sa première rencontre avec Lisa Marina, qui fut d’abord, elle aussi, une élève du jeune enseignant.

En octobre 2004, les premières répétitions sont lancées en vue du tournage (en deux sous-groupes distincts) de Karma DV, premier opus de la série, qui prendra place au printemps 2005. L’événement est un succès, et va déboucher sur la réalisation, dans la foulée, d’une première partie de Cicero (le deuxième volet). Là encore, cette seconde phase de tournage s’avère une réussite, et quelques mois plus tard, Karma DV, dès son montage achevé, décrochera d’emblée sa première sélection au Festimages et donc sa première projection en salle.

Avec la complicité fidèle de Lisa Marina, à qui il offre l’un des rôles-clés, Olivier Vaughn sait qu’il tient là son équipe. Une équipe qui continue encore à s’agrandir. Car dans l’optique d’une saga comme celle-ci, à l’image de la vie, certains personnages doivent prendre une route différente, d’autres débarquent, beaucoup, surtout, deviendront récurrents. Ainsi, plusieurs rôles importants restent à attribuer. Olivier Vaughn prend d’abord le pari d’en attribuer trois à d’autres anciennes élèves particulièrement talentueuses, ainsi Charlotte Duwez et Ingrid McReal, deux jeunes recrues du Nord de la France, puis… Cécile Sartorius. Toujours dans le même esprit de s’entourer de personnes de cœur et de confiance, il rappelle alors également sous sa bannière, et non sans émotion, Karen Chu, Bérenger Dufromont et Romuald Dumonceaux, encore trois complices de ses premières armes de spectacle… C’est ensuite Stefania Greco, jeune comédienne au conservatoire et déjà expérimentée des plateaux de cinéma, qui rejoint la troupe et s’y fond elle aussi à merveille. Le team sera finalement complet grâce aux tout derniers arrivants, l’exceptionnel trublion Yannic Bracaval, l’Allemande Jenny Dahl et Lucie Desmasures, qui avait également côtoyé Olivier Vaughn dans des salles de cours. Entre-temps, le réalisateur s’était aussi attaché le concours de sa collègue enseignante et amie Frédérique Mahy, qui effectuera un travail colossal en tant que scripte.
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Le Long-métrage et ses Suites

L’aventure a ainsi pris une nouvelle dimension. Dès janvier 2006 pour certains, et dans l’optique d’un tournage l’été de la même année, Lisa, Olivier, Charlotte, Ingrid, Karen, Romuald, Bérenger, Jenny, Laura, Cécile, Stefania, Lucie, Yannic et Aurélie, avec Frédérique et les incontournables Angelica et Philippe pour maîtriser la technique, se lancent ensemble dans leur expérience la plus formidable, la plus émouvante aussi : la réalisation du long-métrage de la série. Six mois de répétition suivis de trente-et-un jours de tournage, et surtout le vécu d’une épopée humaine exceptionnelle, faite de liens indissolubles. Sur le plateau les accompagnent encore trois maquilleuses venues droit de Paris pour être de cette odyssée : Angéline Geers, Suzy Effray et Betty Pourcelet, lesquelles vont s’intégrer à merveille dans la troupe.
La « Villa Mathilde », le petit manoir début 1900 qui abrite les quartiers du tournage, et où l’intendance et le catering sont gérés avec dévouement par Yvonne Vansteenkiste et Jean-Claude Scuflaire, est ainsi le cadre de l’épopée estivale Travelling & Contre-Jour, qui doit déboucher sur l’opus numéro trois, long-métrage estimé à 130 minutes au montage final. En aval, la production des musiques du film sera à nouveau assurée par Gil Robert.

Au long du chemin, ces Amis que tant de choses unissent désormais auront relevé plus qu’un défi, ils se seront construit cette expérience magique qui marque à jamais les esprits et les cœurs. Ils auront forgé eux-mêmes leur histoire.

A l’heure où leur fabuleux voyage ne fait que commencer (de nombreux épisodes sont d’ailleurs encore en cours), les membres de Travelling & Contre-Jour mesurent toute la portée de leur pari : la création d’un projet cinéma totalement indépendant, loin de la logique des grands studios, et celle d’un univers dans lequel ils peuvent, en toute liberté, verser les émotions qui leur correspondent, et exprimer la pleine mesure de leur créativité. Avant toute chose, leur aventure fait, sans prétention, l’apologie du plaisir simple de travailler en équipe, et des valeurs de l’Amitié.
Telle est l’histoire ayant donné naissance à cette saga unique, une œuvre qui emprunte beaucoup au vécu de ses créateurs...
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